Alexandre Jollien, né le 26 novembre 1975 à Savièse,
est un écrivain et philosophe suisse.
Etranglé à la naissance par son cordon ombilical,
Alexandre Jollien est un miraculé, mais il ne sortira pas indemne de ce périple. Handicapé, il brave les obstacles qui se dressent sur son chemin.
Les écoles spécialisées s'imposent à lui
mais elles sont loin de tarir la soif de connaissance qui sommeille en lui.
Passionné de philosophie, Alexandre Jollien poursuit des études en la matière
à la faculté des lettres de l'université de Fribourg en Suisse
mais également au Trinity College à Dublin où il apprend le grec ancien.
Il consacre dès lors sa vie à la philosophie et à l'écriture.
Ses oeuvres 'Eloge de la faiblesse' et 'Le Métier d'homme'
révèlent par ailleurs un homme entier qui a su se transcender.

Une amie m'a prété un jour un livre d'un auteur qui m'était jusque là inconnu : Alexandre Jollien.
La même semaine alors que je n'avait pas ouvert le bouquin,
je tombe sur une interview de l'auteur !
Le choc, ce type m'a complétement boulversé, son histoire, son parcours,
son chemin vers le bouddhisme,
mais surtout ses pensées tellement vraies, tellement justes,
remplies d'amour et de compassion, tourné ves les autres !
Alors j'ai lu le livre et je ne l'ai posé que la dernière ligne finie!
Je n'ai pas encore acheté les autres oeuvres de cet auteur,
mais je compte bien les lire toutes.

Voici un petit aperçu des citations, des pensées d'Alexandre Jollien
tirées de ses oeuvres :
"Le philosophe nu" : Nous sommes plus de six milliards d'êtres humains sur cette terre et la personne la plus importante au monde, c'est moi ! Je n'ai jamais été fort en calcul mais là, l'erreur est tout de même grossière.
"Eloge de la faiblesse" : Il y a des sourires qui blessent des compliments qui tuent.
"Eloge de la faiblesse " : Deviens ce que tu es.
"Eloge de la faiblesse " : Je dis simplement qu'il faut tout mettre en oeuvre
pour parvenir à tirer profit, même de la situation la plus destructrice. J'insiste sur les épreuves parce que celles-ci restent inévitables.
Rien ne sert de discourir, d'épiloguer des heures durant sur la souffrance. Il faut trouver des moyens pour l'éliminer et, si on ne le peut pas, l'accepter, lui donner sens.
"Le philosophe nu" : Je crains de passer pour un fataliste, pour un être finalement résigné. Pourtant, je suis convaincu que c'est en assumant totalement le réel que je combats plus activement la souffrance.
"La construction de soi : Un usage de la philosophie " : Tout me montre que l'homme dans sa complexité
demeure un être de chair, de sang, d'envies, de fantasmes, de joies,
de rêves, de passions.
Il aime, hait, déteste.
Il désire, se révolte, découvre la paix, hurle sa douleur,
pleure, rit, s'alarme....
Ainsi va l'être humain.
D'où sa richesse et la difficulté de vivre.
"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie" : Rencontrer l'autre, c'est se reposer un peu de soi.
"Le Métier d'homme " : Nul besoin de s'appeler Bouddha,
ni d'avoir tenu la posture du cobra tous les mardis soir,
pour prendre conscience que rien n'est sûr, sinon la mort.
"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie " : De nombreuses douleurs sont induites par cette comédie intime
que l'on ne cesse de jouer.
On joue un rôle pour obtenir de l'affection.
On joue un rôle pour être aimé.
D'où l'immense besoin de se sentir aimé inconditionnellement.
"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie " :
Je pense que la souffrance, la tristesse ont leur place en nous.
Elles durent peut-être précisément
parce que l'on n'ose pas les vivre à fond.
Ce qui me frappe en observant les enfants,
c'est que lorsqu'ils pleurent, ils pleurent à fond
et leur tristesse s'en va.
Peut-être qu'ils y a des blessures d'enfance
qui n'ont pas pu être vécues à fond
et qui pour cette raison demeurent.
"Eloge de la faiblesse" : Il y a des sourires qui blessent des compliments qui tuent.
"Eloge de la faiblesse " : Deviens ce que tu es.
"Eloge de la faiblesse " : Je dis simplement qu'il faut tout mettre en oeuvre
pour parvenir à tirer profit, même de la situation la plus destructrice. J'insiste sur les épreuves parce que celles-ci restent inévitables.
Rien ne sert de discourir, d'épiloguer des heures durant sur la souffrance. Il faut trouver des moyens pour l'éliminer et, si on ne le peut pas, l'accepter, lui donner sens.
"Le philosophe nu" : Je crains de passer pour un fataliste, pour un être finalement résigné. Pourtant, je suis convaincu que c'est en assumant totalement le réel que je combats plus activement la souffrance.
"La construction de soi : Un usage de la philosophie " : Tout me montre que l'homme dans sa complexité
demeure un être de chair, de sang, d'envies, de fantasmes, de joies,
de rêves, de passions.
Il aime, hait, déteste.
Il désire, se révolte, découvre la paix, hurle sa douleur,
pleure, rit, s'alarme....
Ainsi va l'être humain.
D'où sa richesse et la difficulté de vivre.
"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie" : Rencontrer l'autre, c'est se reposer un peu de soi.
"Le Métier d'homme " : Nul besoin de s'appeler Bouddha,
ni d'avoir tenu la posture du cobra tous les mardis soir,
pour prendre conscience que rien n'est sûr, sinon la mort.
"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie " : De nombreuses douleurs sont induites par cette comédie intime
que l'on ne cesse de jouer.
On joue un rôle pour obtenir de l'affection.
On joue un rôle pour être aimé.
D'où l'immense besoin de se sentir aimé inconditionnellement.
"Petit traité de l'abandon. Pensées pour accueillir la vie " :
Je pense que la souffrance, la tristesse ont leur place en nous.
Elles durent peut-être précisément
parce que l'on n'ose pas les vivre à fond.
Ce qui me frappe en observant les enfants,
c'est que lorsqu'ils pleurent, ils pleurent à fond
et leur tristesse s'en va.
Peut-être qu'ils y a des blessures d'enfance
qui n'ont pas pu être vécues à fond
et qui pour cette raison demeurent.
